INVOKING VAJRASATTVA

 


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VAJRASATTVA DHARANI

Om Vajrasattva samaya, manu palaya, 
Vajrasattva teno patita, dridho me bhava, 
Suto kayo me bhava, supokayo me bhava, 
Anurakto me bhava; 
Sarva siddhi me prayacha, 
Sarva karma sucha me, 
Tzitam shriyan kuru hum, 
Ha ha ha ha ho, 
Bhagavan sarva Tathagata 
Vajra ma me muntsa, 
Vajra bhava 
Maha samaya sattva 
Ah Hum Phat

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A dharani is a spell or invocation. It is a way of calling upon an energy, in this case the energy of Vajrasattva. The name Vajrasattva is made up of Vajra, which indicates power, determination, fortitude, or indestructibility and Sattva which means spirit in the sense of courage. It implies a heroic ideal. Vajrasattva is commonly taken as the bodhisattva of purity, the one who can resist all temptation. It can be customary to celebrate Vajrasattva on the first of the month, or at any beginning, as a way of establishing firm resolve.

I have never attempted to translate all the terms in the dharani. However, one should not expect it to make sense as a whole composition. It is more a series of appeals and exclamations that, by concatenation, conjure an effect.

The first four lines pray Vajrasattva to appear before us, give us strength, be pleased with us and support, love and nourish us. The fifth and sixth lines ask that one be granted spiritual power for all occasions and in all actions. The seventh and eighth lines are celebratory of all this happening.

Samaya

There are some key terms, the first of which is samaya. A samaya is a bond or promise, a kind of contract of loyalty. The Vajrasattva samaya is thus a commitment to live a pure life, pure in body, speech and mind, but especially in mind. Mind is chief. Vajrasattva is a tantric deity and the core meaning of tantra is this, that it is the purity of mind that is supreme. If mind is truly pure, the person can do anything without falling into hate and grasping. Thus, Vajrasattva is often shown iconographically with a consort meditating while sexually joined. The bodhisattva ideal implies being willing to go anywhere and do whatever is needed to assist beings on their spiritual path. What is needed depends upon where they have got to. There is, therefore, in principle no limit to the range of things the bodhisattva might have to do. One thinks here of the stories of Naropa and Tilopa, as examples.

Sarva Siddhi

Another key term is sarva siddhi, which literally means “all power”. The pure mind has limitless power. The effect of its actions spread through the world even as far as heaven and hell. We never know how far the effects of our actions spread, but it is a function of the degree of purity of mind. The actions that flow from a pure mind do not feed the flames of samsara and so are unobstructed light. In a more mundane sense one talks of siddhi as spiritual power, the ability to read minds and do miraculous things, but this is a rather gross understanding. The person of pure mind does “read minds” without any particular technique or intention in the simple sense that, not have strong personal cravings, he or she is open to what is going on around them in a sympathetic way and easily resonates with the vibrations stirring in others.

Vajra

The term vajra has a threefold significance. Firstly, it means a thunderbolt, which is the symbol of divine power. Zeus and Odin are both thunderbolt gods. Secondly, vajra means a sceptre. The sceptre is the symbol of royal power. The king or queen carries a sceptre. The monarch represented unity. Thirdly, a vajra is a diamond. Diamond is the hardest natural substance and thus represents endurance and patience. The diamond is also a beautiful jewel with many facets. Thus the light enters from many directions and radiates out in even more. In every face one can see the universe reflected, yet each time in a unique way.

Participating in Vajra Power

The general import of the last five lines of the dharani is that all the Tathagatha Bhagavats, i.e. the Buddhas, have and are endlessly becoming this vajra nature and that, through the identification brought about by the dharani, the practitioner also comes to share in this unfolding power.

Thus, Vajrasattva practice is a form of invocation of other power such that one seeks to allow oneself to be saturated by it, taken over by it, and flow with it. It is also an implicit recognition of our bombu nature in that this practice has to be endlessly renewed. We are always starting again. In that moment of beginners mind, we innocently receive the grace of the holy being, just like an innocent child. Momentarily we participate in the vast spiritual power of the Tathagatha. Then we get on with our life. After the ecstasy, the laundry. Yet, the moment of connection is not lost nor meaningless. Like a piece of cloth repeatedly dipped in the dying vat one is gradually transformed by a power beyond one’s understanding.

 

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FRENCH

Explication par David Brazier, Juillet 2018, traduit par Vajrapala et avec l'aide de Véronique

C'est l'une des versions les plus courantes du Vajrtasattva Dharani. 

Un dharani est un sort ou une invocation. C'est une manière d'invoquer une énergie, en l'occurrence l'énergie de Vajrasattva. Le nom Vajrasattva est composé de Vajra, qui indique le pouvoir, la détermination, la force, ou l'indestructibilité et Sattva qui signifie esprit dans le sens de courage. Cela implique un idéal héroïque. Vajrasattva est communément considéré comme le bodhisattva de la pureté, celui qui peut résister à toute tentation. Il peut être coutumier de célébrer Vajrasattva le premier jour du mois, ou au tout début, comme un moyen d'établir une résolution ferme.

Je n'ai jamais essayé de traduire tous les termes dans le dharani. Cependant, il ne faut pas s'attendre à ce que cela ait du sens en tant que composition entière. Il s'agit plutôt d'une série d'appels et d'exclamations qui, par concaténation, évoque un effet.

Les quatre premières lignes prient Vajrasattva de paraître devant nous, de nous donner de la force, d'être satisfaits de nous et de nous soutenir, de nous aimer et de nous nourrir. Les cinquièmes et sixièmes lignes demandent que nous soit accordé le pouvoir spirituel dans toutes les occasions et dans toutes les actions. Les septièmes et huitièmes lignes sont la célébration de tout cela.

Samaya

Il y a quelques termes clés, dont le premier est samaya. Un samaya est un lien ou une promesse, une sorte de contrat de loyauté. Le Samaya Vajrasattva est donc un engagement à vivre une vie pure, dans le corps, la parole et l'esprit, mais surtout dans l'esprit. L'esprit est le chef. Vajrasattva est une divinité tantrique et la signification fondamentale du tantra est la suivante: la pureté de l'esprit est suprême. Si l'esprit est vraiment pur, la personne peut tout faire sans tomber dans la haine et l’avidité.  Ainsi, Vajrasattva est souvent représenté iconographiquement comme une femme en  méditation qui s’uni sexuellement. L'idéal du bodhisattva implique d'être prêt à aller n'importe où et à faire tout ce qui est nécessaire pour aider les êtres sur leur chemin spirituel. Ce qui est nécessaire dépend de l'endroit où ils doivent aller. Il n'y a donc, en principe, aucune limite à la gamme de choses que le bodhisattva pourrait devoir faire. On pense ici aux histoires de Naropa et Tilopa, comme exemples.

Sarva Siddhi

Un autre terme clé est sarva siddhi, qui signifie littéralement «tout pouvoir». L'esprit pur a un pouvoir illimité. L'effet de ses actions s'est répandu à travers le monde jusqu'au paradis et à l'enfer. Nous ne savons jamais jusqu'où s'étendent les effets de nos actions, mais ils sont en accord avec le degré de la pureté de notre esprit. Les actions qui découlent d'un esprit pur ne nourrissent pas les flammes de samsara et la lumière non obstruée ne l'est pas non plus. Dans un sens plus mondain, on parle de siddhi en tant que pouvoir spirituel, de la capacité de lire dans les pensées et de faire des choses miraculeuses, mais c'est une compréhension plutôt grossière. La personne d'esprit pur "lit les pensées" sans aucune technique ou intention particulière dans le sens simple que, sans avoir de fortes envies personnelles, elle est ouverte à ce qui se passe autour de lui d'une manière sympathique et résonne facilement avec les vibrations qui remuent les autres.

Vajra

Le terme vajra a une triple signification. Premièrement, cela signifie un coup de foudre, qui est le symbole du pouvoir divin. Zeus et Odin sont tous les deux des dieux de foudre. Deuxièmement, vajra signifie un sceptre. Le sceptre est le symbole du pouvoir royal. Le roi ou la reine porte un sceptre. Le monarque représentait l'unité. Troisièmement, un vajra est un diamant. Le diamant est la substance naturelle la plus dure et représente donc l'endurance et la patience. Le diamant est aussi un beau bijou aux multiples facettes. Ainsi, la lumière entre de plusieurs directions et rayonne encore plus. Dans chaque visage, on peut voir l'univers reflété, mais chaque fois d'une manière unique.

Participer à la force de Vajra

La portée générale des cinq dernières lignes du dharani est que tous les Bhagavats Tathagatha, c'est-à-dire les Bouddhas, ont et deviennent sans cesse cette nature vajra et que, grâce à l'identification apportée par les dharani, le pratiquant pourra aussi partager la force qui se déploie.

Ainsi, la pratique de Vajrasattva est une forme d'invocation d'un autre pouvoir tel que l'on cherche à se laisser saturer par elle, à s'emparer de celle-ci et à couler avec elle. C'est aussi une reconnaissance implicite de notre nature bombu en ce sens que cette pratique doit être renouvelée à l'infini. Nous recommençons toujours. Dans ce moment d'esprit de débutants, nous recevons innocemment la grâce de l'être saint, tout comme un enfant innocent. Momentanément, nous participons au vaste pouvoir spirituel du Tathagatha. Ensuite, nous continuons notre vie. Après l'extase, la vie quotidienne reprend. Pourtant, le moment de connexion n'est pas perdu ni vide de sens. Comme un morceau de tissu à plusieurs reprises plongé dans une cuve, on se transforme graduellement par un pouvoir qui dépasse notre entendement.

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GERMAN 

 

Vajrasattva anrufen

Dies ist eine der gebräuchlichsten Versionen des Vajrasattva-Dharani. Es ist die Version, die im Amida Shu Chanting Book verwendet wird.

Ein Dharani ist ein Gebetsspruch oder eine Anrufung. Es ist ein Weg, um Energie zu erwecken, in diesem Fall die Energie von Vajrasattva. Der Name Vajrasattva setzt sich zusammen aus Vajra, was Kraft, Entschlossenheit, Stärke oder Unzerstörbarkeit bedeutet, und Sattva, was Spirit im Sinne von Mut bedeutet. Er impliziert ein heroisches Ideal. Vajrasattva wird im Allgemeinen als der Bodhisattva der Reinheit angesehen, derjenige, der allen Versuchungen widerstehen kann. Es kann gängige Praxis sein, Vajrasattva am Ersten des Monats oder zu jedem Beginn zu feiern, um einen festen Entschluss zu fassen.

Ich habe nie versucht, alle Begriffe im Dharani zu übersetzen. Man sollte jedoch nicht erwarten, dass es als Gesamtkomposition einen Sinn ergibt. Es ist eher eine Reihe von Appellen und Ausrufen, die durch ihre Verkettung eine Wirkung hervorrufen.

Die ersten vier Zeilen bitten Vajrasattva, vor uns zu erscheinen, uns Kraft zu geben, sich an uns zu erfreuen und uns zu unterstützen, uns zu lieben und zu nähren. Die fünfte und sechste Zeile bitten darum, dass einem spirituelle Kraft für alle Gelegenheiten und in allen Handlungen gewährt wird. Die siebte und achte Zeile sind ein Lobgesang auf all dieses Geschehen.

Samaya

Es gibt einige Schlüsselbegriffe, von denen der erste Samaya ist. Ein Samaya ist eine Bindung oder ein Versprechen, eine Art Vertrag der Loyalität. Der Vajrasattva-Samaya ist also eine Zusage, ein reines Leben zu führen, rein in Körper, Rede und Geist, aber besonders im Geist. Der Geist ist das Wichtigste. Vajrasattva ist eine tantrische Gottheit und die Kernbedeutung des Tantra ist, dass das Höchste die Reinheit des Geistes ist. Wenn der Geist wirklich rein ist, kann die Person alles tun, ohne in Hass und Ergreifen zu verfallen. Daher wird Vajrasattva oft ikonographisch mit einer Gefährtin dargestellt, die meditiert, während sie sexuell verbunden ist. Das Bodhisattva-Ideal beinhaltet, dass man bereit ist, überall hinzugehen und alles zu tun, was nötig ist, um den Wesen auf ihrem spirituellen Weg zu helfen. Was benötigt wird, hängt davon ab, wo sie gerade sind. Es gibt also prinzipiell keine Grenze für die Bandbreite der Dinge, die der Bodhisattva zu tun hat. Man denke hier zum Beispiel an die Geschichten von Naropa und Tilopa.

Sarva Siddhi

Ein weiterer Schlüsselbegriff ist sarva siddhi, was wörtlich übersetzt "alle Macht" bedeutet. Der reine Geist hat grenzenlose Macht. Die Wirkung seiner Handlungen breitet sich in der Welt aus, sogar bis in den Himmel und die Hölle. Wir wissen nie, wie weit sich die Auswirkungen unserer Handlungen ausbreiten, aber es ist eine Funktion des Grades der Reinheit des Geistes. Die Handlungen, die aus einem reinen Geist fließen, nähren nicht die Flammen von Samsara und sind daher ungehindertes Licht. In einem eher weltlichen Sinn spricht man von Siddhi als spiritueller Kraft, der Fähigkeit, Gedanken zu lesen und wundersame Dinge zu tun, aber das ist ein ziemlich grobes Verständnis. Der Mensch mit reinem Geist "liest Gedanken" ohne besondere Technik oder Absicht auf einfache Weise, indem er oder sie ohne starke persönliche Begierden offen und empathisch ist für das, was um ihn oder sie herum vor sich geht, und leicht mit den Schwingungen resoniert, die sich in anderen bewegen.

Vajra

Der Begriff Vajra hat eine dreifache Bedeutung. Erstens bedeutet er einen Donnerkeil, der das Symbol der göttlichen Macht ist. Zeus und Odin sind beide Donnerkeil-Götter. Zweitens bedeutet Vajra ein Zepter. Das Zepter ist das Symbol der königlichen Macht. Der König oder die Königin trägt ein Zepter. Der Monarch repräsentiert die Einheit. Drittens, ein Vajra ist ein Diamant. Der Diamant ist die härteste natürliche Substanz und steht somit für Ausdauer und Geduld. Der Diamant ist auch ein schönes Juwel mit vielen Facetten. So dringt das Licht aus vielen Richtungen ein und strahlt in noch mehr aus. In jeder der Facetten spiegelt sich das Universum, doch jedes Mal auf eine einzigartige Weise

Teilhaben an der Vajra-Kraft

Die allgemeine Bedeutung der letzten fünf Zeilen des Dharani ist, dass alle Tathāgata Bhagavats, d.h. die Buddhas, diese Vajra-Natur haben und endlos dazu werden, und dass der Praktizierende durch die Identifikation, die durch das Dharani hervorgerufen wird, ebenfalls an dieser sich entfaltenden Kraft teilhaben wird.

Somit ist die Vajrasattva-Praxis eine Form der Anrufung der anderen Kraft (other power), indem man sich von ihr sättigen lässt, von ihr übernommen wird und mit ihr fließt. Eine implizite Anerkennung unserer Bombu-Natur ist es auch, dass diese Praxis endlos erneuert werden muss. Wir fangen immer wieder neu an. In dem Moment des Anfängergeistes empfangen wir mit Unschuld die Gnade des heiligen Wesens, genau wie ein unschuldiges Kind. Für einen Moment nehmen wir an der gewaltigen spirituellen Kraft des Tathāgata teil. Dann machen wir mit unserem Leben weiter. Nach der Ekstase folgt die Wäsche. Doch der Moment der Verbindung ist weder verloren noch bedeutungslos. Wie ein Stück Stoff, das wiederholt in den Färbebottich getaucht wird, wird man allmählich von einer Kraft transformiert, die jenseits des eigenen Verständnisses liegt.